Projet Caire del mèl

   Présenté à leader plus, (gal vallées du Mercantour) dans le cadre d’un développement économique durable de la vallée de la Vésubie, par Mistral Syst’m Computer avec l’appui de l’association des commerçants du canton de Roquebillière et Lantosque, de l’association Vésubie découverte, de la commune de Roquebillière et des autres communes de la vallée.

Pour en savoir plus et pour tous contacts : Christian LAGARCE - 04 93 03 55 20 -

 

QUEL EST VOTRE  PROJET ?

(Objectifs, retombées et résultats attendus, bénéficiaires, importance du projet)

   Étude et mise en place :

   D’une couverture d’accès aux communications haut débit et d’un système de réseau sans fil dans le Pays Vésubien.

   Objectifs :

   Offrir à tous les habitants de la vallée de la Vésubie, la possibilité d’avoir une connexion Internet à haut débit, ainsi qu’un accès à un réseau Valléen de données et d’informations.

 

   Permettre au pays Vésubien d’accueillir des entreprises nouvelles ou désirant se décentraliser, pour lesquelles l’utilisation les moyens de communication haut débit  sont indispensables.

Aider les entreprises locales et commerçants à s’organiser pour bénéficier de moyens communs de communications et d’informations et ainsi mieux s’organiser face aux nouvelles  concurrences.

Permettre à la population locale de bénéficier d’un meilleur accès à la culture et à l’information liées aux technologies nouvelles de communications.

 

EST-IL COHERENT AVEC LE THEME FEDERATEUR LEADER ?

(Introduction de nouveaux savoir-faire ou nouvelles technologies, en quoi le projet rend-il plus compétitifs les produits et/ou les services du territoire)

 

A l’heure actuelle, en matière de communications liées aux nouvelles technologies, les zones rurales, qui ne comptent pas parmi les priorités commerciales de France télécoms et des autres opérateurs, sont technologiquement délaissées : On trouve encore dans notre vallée des zones qui ne peuvent même pas avoir une ligne Numéris pour une simple connexion à 64k/s.

 

L’accès Internet à haut débit, affranchi des contraintes de temps de connexions liées aux conditions tarifaires des communications téléphoniques, des contraintes de faibles débits limitant la qualité et la quantité des informations et données transmises.

Le privilège de l’information n’est plus le monopole des radios et télévisions ou de la presse,

Le réseau Internet est à notre époque une des premières sources d’information utilisée par les entreprises et particuliers pouvant se connecter, la pluralité des sources que l’on y trouve en fait un élément essentiel du développement des futures générations.

 

Le Haut débit c’est donc et aussi :

-Un gain de temps pour tout utilisateur, qu’il soit particulier ou professionnel.

-La possibilité de recevoir et de communiquer l’information utile ou des données en temps réel, et donc la possibilité de créer et d’organiser des réseaux ou des communautés d’entreprises virtuelles.

-une meilleure communication et information intercommunale au sein du Pays Vésubien.

-L’opportunité d’un partage facilité de ressources et de données entre diverses entités.

-L’opportunité d’un développement durable de la vallée par l’implantation d’entreprises liées aux nouvelles technologies ou pour lesquelles Internet est ou deviendra le facteur majeur de développement et de communication.

 

DANS QUEL CONTEXTE VOTRE PROJET S’INSCRIT-IL ?

(Objectifs, retombées et résultats attendus, bénéficiaires, importance du projet)

   Il est indéniable, que le contexte économique actuel et futur nous impose comme facteur essentiel de développement :

   « La communication »  qui devient un élément essentiel de tout développement économique, social et culturel.

  • La communication pour un partage de données, d’informations communautaires  et la mise en réseau de ressources pour une réorganisation d’un travail plus concurrentiel, face aux techniques de vente des grandes structures de distribution et de certains constructeurs : (vente directe, vente à perte, etc.)

  • Les zones rurales sont déjà ciblées par les hypermarchés (catalogues promotionnels, vente par correspondance, site Cario du crédit agricole), il est donc temps que les commerçants et entreprises du monde rural sachent aussi communiquer vers l’extérieur leur savoir-faire et expérience de proximité ainsi que leurs tarifs bien souvent très concurrentiels.

  • La communication pour un accès en temps réel,  à la culture, à l’information, à la formation.

  • La communication pour un accès en temps réel à des ressources externes, techniques, scientifiques.

   Il est donc primordial que les zones rurales puissent bénéficier dans un souci d’équité, d’infrastructures leur permettant d’avoir un accès prioritaire aux autoroutes de l’information.

 

DE QUELLES RESSOURCES AVEZ - VOUS BESOIN ?

(Moyens matériels, humains, études, expertises)

 

Plusieurs technologies existent pour le haut débit :

Satellite, cuivre, câble, Réseau hertzien et micro ondes, laser.

 

Pour offrir une couverture la plus large possible conforme au projet, dans un souci d’investissement durable, en tenant compte de l’évolution rapide des technologies et compte tenu du contexte géographique et climatique de la vallée, il est nécessaire de faire une étude précise sur :


Les possibilités technologiques existantes et leurs complémentarités possibles.

Les moyens humains et matériels à mettre en œuvre pour chacune des possibilités envisagées..

Les diverses  législations en cours sur les télécommunications.

Les implantations géographiques des différents systèmes choisis et leur rayon d’action.

Les possibilités d’étirement de la couverture ainsi réalisée à l’aide d’autres systèmes pouvant être complémentaires.

 

COMMENT S'Y PRENDRE ?

(Grandes étapes avec échéancier)

  • Détermination de la zone ou des zones à couvrir en fonction d’un objectif d’équité entre les populations concernées et aussi en considération de l’impact de développement souhaité.

  • Étude de faisabilité et choix des technologies utilisées.

  • Consultation avec les différents opérateurs et constructeurs susceptibles d’être intéressés par le projet. Obtention, si nécessaire pour l’opérateur choisi, auprès de l’état de l’obtention des mêmes dérogations tarifaires que dans les DOM.

  • Choix d’une solution et d’un opérateur

  • Mise en place des différentes infrastructures nécessaires au projet :

  • Point d’accès principal et liaison au réseau du net (Backbone)

  • Relais intermédiaires par communes

  • Étalement de la couverture à la totalité de la zone concernée par le projet par des points d’accès et récepteurs Rlan en complémentarité au système

Pour atteindre le but du projet qui est la couverture la plus large possible dans la zone déterminée, les solutions techniques envisagées devront être mixtes.

   1/ Il serait avantageux et plus simple de se rapprocher des opérateurs existants qui proposent la  Boucle Locale Radio (BLR) pour voir si le projet les intéresse et s’il est viable et une extension avec un réseau sans fil de type Rlan.

Compte tenu de la grande surface à couvrir pour une faible population, il serait alors nécessaire que la zone concernée par le projet obtienne la même dérogation tarifaire que dans les DOM.

(Ex : La redevance de XTS networks ayant étant rabaissée forfaitairement en 2002 de 1 000 000    à 3028 €.)

 

Mais

 

   2/ Le système (BLOR) Boucle Locale Optique Radio semble être le plus approprié à notre région de montagne tant par le faible coût d ‘installation par rapport au (BLR) que par les délais d’installations et les possibilités de montée en puissance.

Ce système est pour l’instant en étude et en attente de distributions de licences expérimentales par

(ART) Autorité de Régulation des Télécommunications.

   3/ Les autres solutions technologiques mixtes sont aussi envisageables.

 

QUELLES PEUVENT ÊTRE LES EFFETS INDUITS DU PROJET ?

(Effets positifs comme négatifs)

 

   Le haut débit permettra non seulement, aux entreprises locales et certains commerces dont l’utilisation d’Internet  est devenu ou deviendra une nécessité, de se maintenir dans la Vésubie, mais aussi d’offrir à des nouvelles entreprises ou à des entreprises existantes une alternative de décentralisation pour un travail efficace dans un cadre de vie qui est de plus en plus recherché.

 

Les domaines concernés : Bureaux d’études, Groupes de recherche, Maintenance de systèmes informatiques, Gestion de sites Internet, Télétravail, Formations, Administrations décentralisées.

 

L’hôtellerie et l’hébergement local (Gîtes, Meublés) seront les premiers à bénéficier de ce nouvel atout, qui leur permettra d’organiser des séminaires de travail ou d’accueillir aussi hors saison une nouvelle clientèle, et aussi de pouvoir mettre en place un réseau d’information et de réservation communs.

Les entités locales concernées :

  • Éducation et formation : (Collège de la Vésubie, Lycée des métiers de la montagne, écoles, projet Vésubia, télécentres et cybercentres salle multimédia…)

  • Santé : (Cure thermale, Hôpital St Antoine, Centre Jean Chanton, médecins…)

  • Administrations : (Mairies, EDF, Offices de tourisme, DDE, Centre médico-social, Point public, Musées…)

  • Associations : (Commerçants, Promotion touristique et développement local liés à Internet, centrale de réservation, maison de pays)

  • Artistes et Artisanat local.

   Des projets annexes de télévision et radio locale, télésurveillance (météo, environnement et nature, tourisme, sécurité), téléphonie, diffusion cinématographique,  peuvent aussi être supportés par les infrastructures mise en place pour ce projet.


ANNEXES

 

    Technologie de la Boucle Locale Radio  
(déjà utilisée dans de nombreuses zones rurales du Canada.)

   La technologie de la Boucle Locale Radio (BLR) permet la transmission à haut débit et sans fil de grandes quantités de données. Cette technologie a pour objectif principal de se substituer au câble entre le réseau de connexion et l'utilisateur.

   Pour exploiter cette technologie, l'utilisateur reçoit un appareil d'émission/réception muni d'une antenne et disposant d'une connexion normale. Cet appareil le relie à un poste en connexion directe ou par réseau interposé à un réseau national à grand débit.

   La Boucle Locale Radio est basée sur la technologie de transmission MMDS (Microwave Multichannel Distribution System). Elle utilise les qualités des micro-ondes pour permettre une transmission à haut débit sans fil, et ainsi donc la transmission rapide de grandes quantités de données vers différentes localisations d'une zone géographique. C'est une technologie de transmission multidirectionnelle, qui dessert à partir d'une station de base une zone géographique comprise dans un rayon de plusieurs kilomètres.

   Pour les opérateurs, l'avantage de cette technologie réside dans la facilité, la flexibilité et la rapidité du déploiement du réseau, et ce, à un coût moindre par rapport à une infrastructure filaire. Présentant une véritable alternative aux boucles locales câblées, les solutions d'accès radio sont parfaitement adaptées aux régions rurales, à faible densité de population ou la desserte des zones reculées.

   Il est à noter que la boucle locale radio ne se limite pas uniquement aux transmissions de données informatiques. Cependant pour ce domaine d'utilisation, ses qualités (liées aux micro-ondes) lui confèrent une certaine notoriété, et l'ont amené à être exploitée pour offrir un accès à Internet performant et fiable. A l'heure actuelle, le débit offert est de 2 Mbits/s.

Qu’ est ce qu’ un réseau sans fil ?

 http://www.urec.cnrs.fr/cours/Physique/sf/ 
 http://www.wadsl.net/ 

les fournisseurs de matériels et de solutions :

Intel, smc, dlink, 3com, cisco, symbol, …

Infos nationales :

ADSL, Wifi, boucle locale radio, UMTS... Face à l'inflation de technologies, les maires ruraux ne savent plus que choisir.

« Nous allons lancer une expérimentation, en vraie grandeur, des technologies alternatives utilisant les réseaux sans-fil Bluetooth et Wifi.» L'annonce faite par Jean-Noël Tronc, conseiller pour la société de l'information auprès du Premier ministre, n'a pas échappé aux mille élus locaux réunis lors des onzièmes rencontres de l'Observatoire des télécommunications dans la ville (OTV). L'idée de tester le WLAN (Wireless Local Area Network) à grande échelle en France est une première. Concurrente de l'ADSL, de la boucle locale radio (BLR) ou de l'UMTS pour la connexion internet des entreprises, cette technologie fonctionne déjà avec succès dans certains lieux publics aux Etats-Unis ou en Scandinavie. En France, le gouvernement s'y engage : « Pour que le WLAN se développe, il sera nécessaire de lever les limites réglementaires. » Cantonné pour l'instant à l'intérieur des bâtiments, l'usage du sans-fil pourrait ainsi être étendu à l'extérieur et assurer la connexion de certaines zones rurales actuellement non rentables pour les opérateurs ADSL.

L'État autorise le recours aux pylônes électriques pour déployer un réseau de fibre optique. Mais l'internet rapide est encore loin d'innerver la totalité du territoire.

Fidèle à la promesse faite lors d'un Comité interministrériel d'aménagement du territoire en juillet, le gouvernement autorise la pose de fibres optiques sur le Réseau de transport d'électricité (RTE), le réseau haute tension d'EDF. Officialisé le 6 février, le chantier est ambitieux : désenclaver les villes de plus de 3 000 habitants privées du haut débit. Et pour cause : opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès s'intéressent aux zones rentables du territoire. À tel point que d'ici à 2005, entre 25 et 30 % de la population pourraient rester au bord des autoroutes de l'information si rien n'était fait, selon la Datar (Direction de l'aménagement du territoire et de l'action régionale).

Justement, sur cette période, le RTE prévoit de déployer 15 000 km de fibres optiques sur les 100 000 km que compte le réseau, et 2 000 km sont déjà pourvus pour les besoins d'EDF. Entreprises, opérateurs et collectivités locales pourront se rapprocher d'un accès à haut débit à bon compte. En effet, le recours aux pylônes du RTE revient moitié moins cher que la construction d'un réseau sous-terrain.

Une solution partielle

Plusieurs régions, départements et syndicats intercommunaux ont déjà annoncé le lancement d'études de faisabilité. Mais, la construction de cette infrastructure ne permet pas de résoudre la totalité de la problématique de l'accès. En effet, les pylônes du RTE s'arrêtent tout au plus à 5 km des abonnés finaux. « Le maillage du RTE couvre 2 300 centraux électriques. Il s'agit d'un premier pas, mais c'est à mi-chemin entre les 500 points de présence technique des opérateurs alternatifs et les 12 000 répartiteurs de France Telecom à partir desquels on peut faire du dégroupage », explique Stéphane Lelux, PDG de Tactis, société de conseil spécialisée dans les télécoms. Rien ne dit, en effet, que la prise en charge par les collectivités locales de la construction des infrastructures de réseau incitera les opérateurs ou les fournisseurs d'accès à investir dans des zones non rentables.

« Le RTE va permettre d'ouvrir des voies au niveau régional, départemental. Mais, aujourd'hui, il faut aller plus loin, c'est-à-dire au niveau local », clame Étienne Andreux, directeur général du Sipperec, syndicat qui regroupe 80 communes de l'agglomération parisienne et qui construit son propre réseau de fibres pour 29,1 millions d'euros (191 millions de francs). Un réseau, dont la gestion a été confiée à LDCom. Au sein du gouvernement, où l'on affirme volontiers que le RTE « n'est pas la panacée », on compte sur le développement des technologies radio et satellitaires pour amener le haut débit à moindre coût dans les parties isolées du territoire.

A Paris, un accès rapide pour 30 euros
Thierry Del Jésus et Alain Steinmann, Le Nouvel Hebdo,

Place Net, qui démarre en septembre, va proposer un accès vingt fois plus rapide que l'ADSL à 4000 privilégiés du XIe arrondissement à Paris.

La quasi-totalité des immeubles parisiens se situant à moins de 300 mètres d'une fibre optique, pourquoi ne pas y brancher directement les foyers avides d'internet haut débit ? Place Net, société coopérative d'intérêt collectif, dont les statuts viennent d'être déposés auprès du Tribunal de commerce de Paris, relève le défi. Son objectif : créer un réseau MAN pour desservir les foyers parisiens à plus de 10 Mbit/s, soit 20 fois le débit de l'ADSL. Pour cela, la société va louer des fibres auprès des opérateurs présents à Paris, et y raccorder directement des immeubles d'habitation.

Un client lambda voulant se brancher n'aura qu'à connecter son PC à l'une des prises installées par Place Net. Aucun modem spécifique ne sera nécessaire, hormis une carte Ethernet, qui équipe de plus en plus de PC et tous les MAC. Le projet sera lancé dans le XIe arrondissement dès septembre, avec 4 000 prises, et devrait être étendu à partir de 2003 pour atteindre 72 000 connectés en fin d'année.

Frédéric Cella, futur directeur général de Place Net, explique qu'il va progresser par cercles concentriques : relier les immeubles les plus proches des fibres optiques parisiennes (moins de 100 mètres), puis les plus éloignés (300 mètres et plus). Originalité du projet, Place Net sera ouvert à tous les fournisseurs d'accès à internet qui souhaitent proposer leurs services sur son réseau. Par exemple avec Free, Claranet et Club-Internet. « En fonction des tarifs de nos prestations, les FAI pourront proposer une offre entre 30 et 45 euros », s'enthousiasme Frédéric Cella. Mais Place Net commercialisera aussi l'accès directement auprès des clients finaux, la connexion d'un usager pouvant être rentabilisée en moins de sept mois, selon Frédéric Cella.

Mais au-delà de l'accès à internet, la société coopérative a d'autres ambitions : une offre de téléphonie fixe (pour un abonnement de 3 euros par mois environ) et même la diffusion de vidéos à la demande, un accord avec un prestataire étant actuellement en cours de signature. Le projet Place Net nécessite 10 millions d'euros sur 6 ans pour toute la capitale. Pour le démarrage, un apport de fonds de 3 millions d'euros est en discussion avec la Ville. D'autres contacts ont été pris avec la Datar (Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale) et la Caisse de dépôts et consignation. « Ces fonds couvriront les salaires des employés, car les équipements et la bande passante sont rentabilisés très rapidement », poursuit Frédéric Cella.

 

 

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