Les édifices religieux de Saint-Martin Vésubie

 

chap01.jpg (30590 octets)   Chapelle Saint-Bernard
Érigée sur autorisation épiscopale du 6 décembre 1497 Chapelle familiale (elle appartient essentiellement à la famille VEGLIO) et de quartier (Questa di Antella, elle donne son nom au quartier) pendant toute l ’époque Moderne, elle est ruinée avec l ’invasion révolutionnaire française Elle est alors progressivement désaffectée, pour être vendue comme une simple grange en 1987.

 

 

 

 

chap02.jpg (9491 octets)   Chapelle Saints-Roch & Sébastien
A l ’entrée du village, Saint-Sébastien veille sur le risque épidémiologique Elle est déjà connue au Moyen Age. Le culte de saint Roch lui est adjoint au début du XVI ème siècle, après un vœu prononcé lors de la peste de 1526 L ’édifice d ’origine est détruit lors de la construction de la route départementale, à la fin du siècle dernier. Mais la chapelle fut reconstruite, en face, grâce aux libéralités du Comte de Caserta.

 

 

 

chap03.jpg (23689 octets)   Chapelle Saint-Lazare
Elle marquait l ’entrée du village, associée au pont qui traversait à cet endroitchap04.jpg (13515 octets) le vallon de Fenestre Elle appartint à la famille RAIBERTI, qui possédait également la chapelle latérale des Âmes du Purgatoire, dans l ’église paroissiale Un simple tableau (dans la chapelle de la Miséricorde) rappelle le culte voué à ce saint, qui est souvent associé à la protection épidémiologique, mais aussi à la Maison de Savoie, avec Saint Maurice (Ordre militaire)

 

 

chap05.jpg (12830 octets)   Chapelle de la Miséricorde
Les Pénitents Noirs de Saint-Martin possédaient une chapelle, au fond de la Place Vieille Il s ’agit de l ’édifice religieux le plus ancien encore en fonction dans notre commune Il existait déjà au XVème siècle, sans que l ’on puisse dire si il abritait déjà l ’archiconfrérie de la Miséricorde La chapelle possède une importante iconographie, dont le joyau reste la bannière de l ’archiconfrérie et le reliquaire de Saint Jean Baptiste Le maître autel présente une décollation du Précurseur, en présence de la Vierge étoilée.

 

 

 

chap06.jpg (15513 octets)   Chapelle de la Sainte Croix
Sous le vocable commun de la Sainte-Croix se réunissaient les Pénitents blancs de Saint-Martin Connus dès la fin du XVIIème siècle, c ’est vraisemblablement de cette époque que date leur chapelle Semblable à celle d ’Utelle dans sa forme et sa décoration (voir le maître autel en bois sculpté et peint), elle possède une collection de tableaux de grands formats représentant la Passion du Christ Un gisant en bois, enfermé sous l ’autel, est montré lors de la Semaine Sainte et de la Pentecôte Le clocher à bulbe et les bas reliefs de la façade complètent l ’édifice.

 

 

chap07.jpg (16006 octets)   Chapelle Saint-Jean
A la Cima del Villa, au plus haut du village, cette chapelle est une œuvre personnelle testamentaire de Jean Gilletta Il ordonna son érection de 1684 Chapelle familiale, tenue par les CAGNOLI jusqu ’au début de notre siècle, elle fut ensuite désaffectée, pour être transformée en bains publics, avant de connaître aujourd’hui une réhabilitation plus glorieuse, en médiathèque, haut lieu de la culture à Saint-Martin Vésubie.

 

 

chap08.jpg (25074 octets)   Chapelle Saint-Grat
De cette chapelle, seule la mémoire nous en a été conservée par le nom d ’une ruelle au plus haut du village Pourtant la recherche iconographique nous a permis de retrouver son emplacement Connue dès le XVème siècle, elle disparaît finalement, comme bien d ’autres, au XIXème siècle En 1867, ses ruines sont finalement cédées au Corps de Garde de la Douane, qui s ’installe sur son emplacement (au dernier plan de la carte ci-contre).

 

 

 

chap09.jpg (21700 octets)   Chapelle Saint-Antoinechap10.jpg (28025 octets)
Saint-Antoine est une chapelle médiévale.
Il s ’agit alors d ’un vaste édifice, à l ’origine incertaine, mais qui joua un rôle important sur la route du col de Fenestre La chapelle était voûtée, mais il ne demeure aujourd’hui qu ’une simple fenêtre ogivale, sur sa face sud En ruine au début du siècle, elle est récupérée pour être transformée en remise. Elle laissa son nom à l ’Hôpital créé à la fin du XIXème siècle dans sa proximité

 

 

 

chap12.jpg (25526 octets)   Chapelle Saint-Nicolas
Cette chapelle apparaît dans nos documents au XIIème siècle, au cœur d ’unchap14.jpg (26241 octets) espace connu par le premier document en notre possession, en 1060 Détruite entre la fin du XIVème et le début du XVème siècle, elle est reconstruite vers 1453. Sans doute à la même époque est-elle ornée d ’une fresque dont on distingue encore quelques pigments (on distinguait encore dans les années 1930 un cœur entouré d ’un feuillage…) Elle est finalement ruinée après le passage des troupes révolutionnaires françaises, pour ne plus être relevée.

 

 

chap15.jpg (16513 octets)   Chapelle de la Trinité
Cette chapelle est la plus septentrionale du territoire de Saint-Martin Elle est connue dès le XVIIème siècle. Il s ’agit vraisemblablement d ’un édifice aux dimensions plus réduites, que l ’on peut distinguer sur la partie nord de la façade Lui est adjoint un espace privatif, destiné au desservant. Elle fut un temps une chapelle familiale. Elle est encore l ’objet d ’un culte annuel, dominant un quartier au nom symbolique : Lou Ciastel, à proximité du Villar...

 

chap16.jpg (33105 octets)   Sanctuaire de la Madone de Fenestre
Le sanctuaire apparaît dans l ’histoire de Saint-Martin au début du XIVème siècle Les légendes locales lui attribue une origine païenne (site d ’un temple de June), puis Templière Lieu de pèlerinage trans-alpin, elle fut possession de l ’abbaye de Pedone (Borgo San Dalmazzo). La vénérable statue est conservé l ’hiver à Saint-Martin, pour passer la saison d ’été dans le sanctuaire.

 

 

 

chap17.jpg (17651 octets)   Église paroissiale Saint-Martin Notre Dame de l ’Assomption
L ’église de Saint-Martin est un vaste bâtiment de structure et d ’apparence baroque. La façade est élevée en 1694, alors que l ’ensemble des chapelles latérales est remanié à cette époque (la Madone du Rosaire est restaurée par la famille De GUBERNATIS en 1697). Il préexistait à l ’église un édifice antérieur, connu au XIIème siècle, à l ’origine de la fondation du village. Il ne reste aujourd’ hui de ce bâtiment qu ’une tête de colonne, précédée par deux figurine « romanes », sur l ’arête nord du clocher.

 Documents réunis par
AMONT & Le Centre d'Études Vésubiennes

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