Procès-verbal du Conseil municipal
séances du 08 / 11 / 2002 à 18h30

Roquebillière Thermal

 

 L'An Deux Mil Deux et le huit novembre, le CONSEIL MUNICIPAL de cette Commune, régulièrement convoqué, s'est réuni au nombre prescrit par la Loi, dans le lieu habituel de ses séances sous la Présidence de Monsieur Gérard CAMOUS Maire.

 

Etaient Présents : MM. CAMOUS Gérard Maire, BONAUD Jean-Louis, OTTO-BRUC François, CORNILLON Joël, RASORI Jean-Dominique Adjoints, MANFREDI Gérard, CORNIGLION Georges, SCOURZIC Richard, CORNILLON Pierre, Mme CORNILLON Jacqueline, MM. LAGARCE Christian, Mme AST Joëlle, MM. PLENT Charles, FASSI Jacky, BOURGOIN Pascal Conseillers Municipaux.

Secrétaire de séance : Jean-Louis BONAUD.

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Monsieur le Maire ouvre la séance à 18 h 40, souhaite la bienvenue à l'ensemble des élus et donne lecture d'un courrier adressé par Madame Jacqueline CORNILLON, lui demandant de bien vouloir inscrire à l'ordre du jour :

a) une question sur le protocole d'accord des 35 heures

b) une question concernant le fonctionnement des commissions municipales

Sur ces points, Monsieur le Maire précise qu'ils n'ont pas été inscrits sur la convocation, compte tenu de la transmission très tardive de cette requête. Dans un esprit de transparence et d'ouverture des débats, il soumet bien volontiers ces questions à l'approbation de ses collègues, afin de les prévoir à l'ordre du jour.

En outre, Madame Jacqueline CORNILLON demande dans ce courrier, à titre personnel, un complément d'information concernant les contrats d'assurances, passés avec la Sté AXA, et les mandatements qui ont été exécutés conformément à la délibération présentée le 17 décembre 2001.

Monsieur le Maire précise que l'ensemble des pièces demandées sont à la disposition de Madame Jacqueline CORNILLON, pour consultation en Mairie.

En préambule à l'examen des points prévus à l'ordre du jour, Monsieur le Maire propose la candidature de Monsieur Jean-Louis BONAUD, comme secrétaire de séance du Conseil Municipal.

Monsieur le Maire propose à l'Assemblée que soient retirés de l'ordre du jour, les dossiers suivants :

Point n° 9 : Prime de fin d'année 2002.

et que soient ajoutés dans le point des "questions diverses" :

 

¨      Modification des statuts du SIVOM

¨      Commune : décision modificative n° 2

¨      Pays Vésubien : subventions

¨      Adhésion au SICTIAM

¨      Décisions de la Commission de l'Eau

¨      Eglise St Michel de Gast

¨      Réunion du Comité de quartier du Counigou

¨      Battues administratives aux sangliers

¨      Présentation du site Internet de la Commune

¨      Fonctionnement des commissions communales

 

ORDRE DU JOUR

 

1/ APPROBATION DU PROCES-VERBAL DE LA PRECEDENTE SEANCE

Monsieur le secrétaire de séance donne lecture du procès-verbal du précédent Conseil Municipal.

 Madame Jacqueline CORNILLON, n'ayant pas été nommée secrétaire de séance lors du dernier Conseil, souhaite que soit corrigée cette erreur.

Monsieur Jacky FASSI, ayant participé au procès-verbal du Conseil Municipal du 27 septembre 2002, est donc nommé, en accord avec les participants présents, secrétaire de séance.

Lors de la lecture de ce précédent procès-verbal, quatre Conseillers Municipaux demandent des modifications et des corrections dans le texte.

Les premières émanent de Monsieur Gérard MANFREDI, qui rappelle son vote favorable à la délibération concernant l'occupation du domaine public et l'attribution des prestations en nature aux associations organisant des manifestations, contrairement à ce qui est écrit.

Monsieur le secrétaire de séance prend acte.

Concernant la délibération sur le Plan de Préemption Urbain, Monsieur Gérard MANFREDI rappelle qu'il est favorable à l'examen de cette délibération, mais qu'il était contre le fait de l'inscrire en "questions diverses". Il précise donc que, ce jour-là, il n'a pas voté contre, mais qu'il n'a tout simplement pas voté.

Dernier point, au sujet de la "question diverse" sur la Terre de Cour, Monsieur Gérard MANFREDI souhaiterait que soit précisé et retiré le terme "cas particulier" pour ce qui concerne la Commune de Belvédère.

Il souhaiterait, ensuite, qu'au paragraphe 11, concernant la modification de l'ordre du jour et évoquant un vote à une très large majorité, soit uniquement inscrit un vote à la majorité.

Monsieur Richard SCOURZIC émet des réserves sur le point évoqué par Madame Jacqueline CORNILLON concernant les problèmes d'entretien du village et le travail fait par le personnel technique qui, selon ses dires, se sont déroulés pour partie hors Conseil.

Un débat ouvert s'en suit, sans apporter d'éléments nouveaux, si ce n'est ceux évoqués par le secrétaire général qui précise qu'en fait il y a eu deux discussions :

- la première suite à la question posée par Madame Jacqueline CORNILLON durant la séance,

- la deuxième effectivement hors séance. Cependant, les éléments mentionnés au procès-verbal reflètent totalement ce qui a été dit en Conseil Municipal. La discussion entre élus qui s'est tenue hors Conseil n'ayant fait que reformuler et interpréter les dires précédents.

Monsieur Christian LAGARCE souhaite que le procès-verbal précise "Mise en place d'un site officiel", plutôt que de parler d'ADSL, préciser haut débit vésubien.

Monsieur Charles PLENT souhaite enfin, que les délibérations concernant les décisions modificatives adoptées lors du Conseil Municipal, soient plus précises dans l'intitulé des modifications de comptes budgétaires. En effet, les nomenclatures de la comptabilité publique ne sont pas assez évocatrices pour des non spécialistes.

Le secrétaire de séance en prend bonne note.

Eu égard aux interprétations de ce qui a été dit et de la difficulté de retranscrire exactement par écrit les différentes interventions des Elus, lors de la tenue d'un conseil municipal, la possibilité d'utiliser un moyen d'enregistrement des débats est évoquée, avec accord de principe des différents intervenants.

Concernant l'adoption du procès-verbal de la séance précédente, les votes sont les suivants :

Abstentions : M. Gérard CAMOUS, M. Jean-Dominique RASORI, Mme Joëlle AST (absents à cette séance).

Contre : M. Richard SCOURZIC, M. Gérard MANFREDI, Mme Jacqueline CORNILLON

Pour : les autres Conseillers Municipaux votent favorablement.

conformément à l'ordre du jour accepté en début de séance, sont examinés les points suivants :

 

2/ SUBVENTION A L'OFFICE DU TOURISME

Le Rapporteur de ce projet de délibération est Monsieur Jean-Louis BONAUD. Il donne lecture de la délibération au Conseil Municipal, en expliquant que cette association a pour missions le développement des aspects touristiques et culturels de Roquebillière. En fonctionnement depuis maintenant de très nombreuses années, elle a très récemment traversé des périodes difficiles, notamment avec des problèmes financiers, mais aussi compte tenu du départ précipité d'une employée, sans laisser le temps au Conseil d'Administration de trouver des solutions lui permettant d'assurer dans la sérénité, la continuité des activités quotidiennes, comme l'accueil, le renseignement et la  promotion des différents avantages touristiques, culturels ou traditionnels de la commune.

Au-delà de ces problèmes, l'Office du Tourisme vient de recruter une jeune personne motivée, possédant une expérience significative dans ce domaine et souhaitant s'investir et participer aux activités de l'association. La ville, consciente de l'effort fait par cette association pour le devenir de la commune, et pour son développement culturel et historique, certaine de la nouvelle volonté de prévoir, en plus des activités quotidiennes, l'organisation d'animations et de manifestations diverses et variées dans le village, souhaite lui octroyer une subvention de 8 900 A pour pour l'année 2002, lui permettant d'assurer le fonctionnement et la gestion au quotidien de l'association, ainsi que la prise en charge des charges du personnel, en attendant de recevoir les aides consenties par les services décentralisés de l'Etat, au travers du contrat CEC, utilisé.

Concernant le vote de cette délibération, Monsieur François OTTO-BRUC ne participe pas au vote proposé par le Rapporteur.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, décide d'octroyer la subvention susvisée à l'Office du Tourisme.

 

3/ P.D.V.C. 2002

Ce projet de délibération avait déjà été ajourné lors du précédent Conseil Municipal, afin de permettre d'affiner les études nécessaires à la présentation du projet. Les Rapporteurs Messieurs Joël CORNILLON et François OTTO-BRUC rappellent qu'il s'agit de travaux concernant l'entrée du village, le goudronnage de voirie communale, ainsi que l'installation de barrières de sécurité sur des portions de voie communale nécessitant une mise en sécurité. La totalité des travaux a été estimée à 87 000 A H.T., soit 104 052 A T.T.C. se décomposant comme suit

¨      aménagement de l'entrée du village               55 000 A H.T.

¨      aménagement de sécurité des chemins           10 200 A H.T.

¨      travaux de goudronnage                            21 800 A H.T.

Le premier point prévoit un aménagement de l'entrée du village, avec l'installation d'un parc de verdure, une fontaine, si possible, et des espaces aménagés de détente, ainsi qu'un parking de
8 à 10 places, notamment pour faciliter et offrir des possibilités de stationnement supplémentaire aux visiteurs et participer ainsi et indirectement au développement de l'économie locale.

Le deuxième point prévoit la mise en sécurité de portions de voies communales, notamment par la pose de barrières de sécurité. Ces aménagements permettront de sécuriser la circulation des véhicules sur les dites voies.

Le dernier point rejoint le second et doit lui aussi participer à l'entretien du village, mais aussi à sa sécurisation pour les véhicules comme pour les piétons. Il s'agit pour la commune, dans la continuité de ce qui a déjà été fait, de poursuivre les aménagements initiés sur la voirie. Ils participeront, tout comme la mise en place de barrières de sécurité, à sécuriser la circulation des véhicules automobiles sur le territoire communal, ainsi que d'améliorer le transport des eaux pluviales lors d'intempéries, ou plus généralement au bon entretien des voies de circulation.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, approuve les avant-projets sommaires ci-dessus présentés.

 

4/ RENOUVELLEMENT DU CONTRAT D'OBJECTIF AVEC L'ANFAN

Le Rapporteur de cette délibération est Monsieur François OTTO-BRUC.

Ce projet de délibération prévoit le renouvellement du contrat liant la commune et l'association en précisant les droits et obligations de chacune des parties.

Ce renouvellement est proposé en raison de l'échéance prochaine au 31/12/02, du contrat actuel. De plus, eu égard à l'excellente réputation de l'association, au travail fait tout au long de l'année au bénéfice de la jeunesse Roquebillièroise, et de la nécessité de maintenir des activités ludiques et le C.L.S.H. au sein de cette association, compte tenu également de l'activité annexe de la ferme pédagogique, du vif succès rencontré et de l'intérêt que portent les jeunes de Roquebillière, à l'ensemble de ses activités,

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, approuve le renouvellement du contrat d'objectif à passer entre la Commune et l'ANFAN à compter du 1er janvier 2003, pour une durée de 3 ans.

 

5/ DROIT DE PREEMPTION SUR LA COMMUNE

Cette délibération, présentée au précédent Conseil Municipal, avait été reportée suite à une demande des Conseillers Municipaux d'examiner la possibilité d'étendre ce droit de préemption sur l'ensemble du territoire communal, quels que soient les zonages.

A la lecture des textes de Loi régissant ce type de décisions et possibilités, il apparaît qu'une commune peut instaurer un droit de préemption (il lui permettra d'être informée de toutes les cessions devant se dérouler sur la commune), mais que celui-ci ne peut s'exercer que sur des zones urbanisées ou à urbaniser. Toutes procédures incluant des zones agricoles ou non urbanisables seraient illégales.

Monsieur Jean-Louis BONAUD précise que c'est un outil d'information sur le foncier et que les autres communes de la Vallée en sont dotées.

Monsieur Gérard MANFREDI est contre, car il y a un risque d'être lésé par le prix proposé par le service des Domaines, dont l'avis est obligatoire.

Monsieur Jean-Louis BONAUD lui rétorque que la SAFER intervient en matière de terrains agricoles et qu'il n'y a pas de plainte concernant les évaluations des Domaines.

Ce projet permet un débat, permettant de clarifier la position de la commune, dans l'utilisation qu'elle envisage de ce droit. Il est, tout de même rappelé aux opposants, que ce droit ne pourra s'appliquer en réalité que lorsque le Conseil Municipal aura approuvé un achat d'une cession éventuelle, sachant que ce droit doit être rattaché à un projet communal, approuvé, motivé et argumenté par délibération.

Le Conseil Municipal, à la majorité, se prononce favorablement pour l'adoption du texte.

Vote contre : Monsieur Gérard MANFREDI

Abstentions : Mme Joëlle AST, M. Charles PLENT, Mme Jacqueline CORNILLON

 

6/ RETRAIT DU SITALPA DES COMMUNES DE COURMES ET DE ST MARTIN DU VAR

Le Rapporteur, Monsieur Jean-Dominique RASORI, donne lecture de la délibération permettant au Conseil Municipal de s'exprimer et d'avaliser les décisions prises par les conseils municipaux des communes de Courmes et de St Martin du Var pour ne plus adhérer au SITALPA.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, accepte le retrait du SITALPA des communes sus-citées.

 

7/ FETE DE NOEL 2002 DES ENFANTS DE L'ECOLE PRIMAIRE

Le Rapporteur, Monsieur François OTTO-BRUC, rappelle que cette fête de fin d'année, s'organise depuis maintenant plusieurs années. Elle permet aux enfants de la commune de bénéficier d'un spectacle généralement organisé dans l'école, toujours accompagné d'un goûter. Le financement de cette manifestation est assuré par le Conseil Régional et la Commune. Des démarches ont, d'ores et déjà, été faites par l'Administration, et des contacts ont été pris avec les responsables de l'école.

Monsieur François OTTO-BRUC précise que cette année, la fête de l'école s'inscrit dans un programme beaucoup plus élargi de manifestations. Ce dernier vient d'être mis au point et demande encore à être affiné. Succinctement et à titre indicatif, il énumère les manifestations suivantes :

- Spectacle pour les enfants de l'école sous le chapiteau                  le 20/12

- Diner-spectacle sous le chapiteau                                          le 21/12

- Concert de Noël (Oratorio de Saint Saens) Eglise Templiers            le 22/12

- Messe de Noël Eglise paroissiale                                            le 24/12

- Après-midi récréative pour les enfants sous le chapiteau                  le 27/12

- Grand bal de fin d'année                                                        le 28/12

- Fête des sportifs                                                             le 29/12

- Vœux du Nouvel An avec gâteaux des Rois                             le 05/01

- Repas des seniors                                                             le 19/01

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, approuve l'organisation d'une fête de Noël 2002 pour les enfants de l'école primaire et approuve le plan de financement proposé.

 

8/ COMPLEMENT APPORTE AUX TRAVAUX DE REAMENAGEMENT DU STADE DE FOOTBALL

Monsieur François OTTO-BRUC, Rapporteur, expose en préambule que les travaux de réhabilitation du stade de football sont quasiment terminés et que celui-ci arrosé, correctement par le matériel sophistiqué au fonctionnement automatique, donne pleinement satisfaction.

Cependant, il explique au Conseil Municipal que lors de la réalisation du forage destiné à procurer l'eau d'arrosage du terrain, la nature du sous-sol a provoqué des difficultés et des aléas qui ont imposé une sur-profondeur. Par ailleurs, il a été décidé d'installer un ballon régulateur pour l'eau, de manière à permettre l'utilisation de simples robinets. Enfin, trois petits arroseurs supplémentaires ont dû être installés pour arroser efficacement la pelouse située vers l'entrée du stade, laquelle est sujette à un fort piétinement.

L'ensemble de ces aménagements et sujétions techniques imprévus ont occasionné un coût plus important, et, compte tenu qu'il convient néanmoins de terminer l'équipement de cette installation sportive, il propose au Conseil Municipal d'accepter de continuer les travaux, ainsi que le complément de financement. Ce dernier permettra de remplacer les buts à onze par des buts homologués en aluminium (ceux déposés étant après remaniement installés sur le terrain stabilisé). En outre, il est indispensable d'installer des filets pare-ballons aux extrémités situées derrière les buts et de tendre un câble tout autour du stade pour y accrocher le grillage et minorer ainsi les risques d'intrusion incontrôlée sur le stade. Enfin, deux abris de touche latéraux pourront être mis en place.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, approuve l'avant-projet sommaire, ainsi que le plan de financement présentés, confie la maîtrise d'ouvrage déléguée au SIVOM du Canton de Roquebillière, compte tenu de la vocation valléenne de cet équipement et sollicite auprès du Département un complément de subvention.

 

9/ PRIMES DE FIN D'ANNEE 2002

Dossier ajourné.

Questions diverses

  MODIFICATIONS DES STATUTS DU SIVOM

Le Rapporteur, Monsieur le Maire, donne lecture des nouveaux statuts adoptés par délibération du SIVOM. Ils portent notamment sur le changement d'adresse administrative du SIVOM, qui sera domicilié sur la commune de La Bollène Vésubie. Le Conseil Municipal est sollicité pour entériner le choix exprimé par les membres du SIVOM.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, approuve les modifications proposées.

  COMMUNE : DECISION MODIFICATIVE N° 2

Le Rapporteur, Monsieur François OTTO-BRUC rappelle que des difficultés techniques, concernant les travaux d'aménagement et de restructuration du terrain de football, liées à la nature du sous-sol et indécelables lors de la définition du projet ont imposé un forage plus en profondeur par rapport à l'estimation initiale ; que les sujétions techniques imprévues ont occasionné un coût supplémentaire ne permettant pas que l'ensemble des aménagements prévus puisse être réalisé dans l'enveloppe financière arrêtée lors de la définition du projet ; et que la réalisation de ces aménagements est indispensable pour permettre l'utilisation de cet équipement sportif fréquenté par les jeunes de toute la Vallée de la Vésubie. Il remercie les membres du Conseil Municipal d'avoir accepté par une précédente délibération les aménagements complémentaires pour lesquels il convient de dégager un financement.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, décide les réajustements de crédits suivants :

·        Aménagement du terrain de football

Dépenses            + 2 364.00 A au compte 238 – opération 50 Aménagement des terrains du stade

Dépenses            -  2 364.00 A au compte 2315 – opération 51 Réparation dégâts Cat. Nat. 2000

PAYS VESUBIEN : subventions

Monsieur le Maire, Rapporteur de la délibération, expose les besoins qui ont été définis lors d'une réunion de tous les Maires de la Vallée et concernant le fonctionnement du Pays Vésubien. Ces besoins ont été étudiés et définis avec la mise en place d'un budget prévisionnel, sachant que la participation des différentes communes est définie au prorata de leur importance démographique.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, décide d'octroyer une subvention pour l'année 2002 d'un montant de 2 868.83 A, ainsi que celle pour 2003 d'un montant de 11 475.35 A.

 

ADHESION DE LA COMMUNE AU SICTIAM

Par cette délibération, la Commune se propose d'adhérer au SICTIAM. Le SICTIAM est un syndicat intercommunal se chargeant d'aider les communes, notamment lors du choix en matière d'équipement informatique. Le projet présenté se justifie eu égard à la nécessité d'équiper les services de données cadastrales, les moyens actuels employés étant obsolètes et de plus en plus difficilement exploitables, compte tenu de la vétusté des équipements utilisés et des demandes de renseignements de plus en plus nombreux des administrés.

Le débat est ouvert sur différentes pistes de recherche d'information à étudier, notamment celle de l'utilisation du SIG, voire de données cadastrales qui seraient en train d'être mises en place au travers de la numérisation de cartographie par le SIVOM.

Avant d'adhérer au SICTIAM, l'administration sera chargée d'étudier le contrat actuel liant la commune à MAGNUS, afin de procéder à la résiliation de l'un, avant l'adhésion à l'autre. Dans l'attente, et compte tenu des différentes interrogations qui subsistent, le Conseil Municipal, à l'unanimité, demande le report de cette délibération, pour de plus amples renseignements notamment auprès du SIVOM du Canton de Roquebillière, à un prochain conseil municipal.

En marge de ce dossier, Monsieur Pascal BOURGOIN soulève un point particulier, à savoir si Melle Truchi, connaissant le SIG, est mise à disposition du SIVOM, par la Mairie de La Bollène Vésubie, en tant que secrétaire ou non ?

 

DECISIONS DE LA COMMISSION DE L'EAU

Il s'agit de donner lecture des courriers de relance pour les impayés, qui ont permis de récupérer 50 % de ceux-ci. Par ailleurs, il est à noter que certains usagers ne payaient pas leur consommation d'eau depuis 8 à 10 ans. Cependant, pour les personnes qui sont de bonne volonté, des facilités de paiement ont été demandées au Percepteur pour accorder des paiements fractionnés. Le Conseil Municipal approuve la démarche entreprise et demande à l'Administration de suivre le dossier, afin de recouvrer les sommes dues par les abonnés. Il confirme, d'autre part, la nécessité de prévoir, en cas de non paiement des sommes dues, une réduction substantielle du débit d'eau par la pose de lentilles, jusqu'à régularisation de la situation.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, se prononce favorablement pour l'adoption de la procédure envisagée.

 

EGLISE ST MICHEL DE GAST

Il s'agit d'une injonction à payer adressée par la Trésorerie Principale, concernant des travaux engagés par l'ancienne municipalité et qui n'ont pas été payés. Le problème majeur provient d'une part de l'importance de la créance (500 000 F), de l'incidence sur le budget communal, et d'autre part sur le fait que cette somme n'a pas été reportée du Budget 1999 au Budget 2000.

Monsieur François OTTO-BRUC signale que si cette dette était avérée, ce serait une fort mauvaise nouvelle, car si le budget communal était grevé d'une telle somme, cela obèrerait pour un temps encore toute possibilité conséquente de rétablissement des finances, alors que pour les projets même subventionnés, une part communale est toujours indispensable

Par ailleurs, le budget devant mentionner toutes les recettes et les dépenses, si l'effacement de ces crédits n'était pas fondé pour des raisons d'annulation de la dite dépense, cela mettrait en évidence que le vote du budget 2000 par les précédents élus n'a pas porté sur un budget établi de manière sincère et véritable comme le requiert la réglementation.

C'est pourquoi, il pose cette question à Monsieur Jacky FASSI, adjoint de la précédente municipalité, et à Madame Jacqueline CORNILLON, Conseiller Municipal, membre de la Commission des Finances.

Le premier précise qu'il a, durant la dernière année du précédent mandat, totalement été évincé de toutes les discussions financières.

Quant à Madame CORNILLON, elle ne s'explique pas les faits et ne peut amener de précisions complémentaires.

En outre, les travaux réalisés ayant été réceptionnés sans aucune réserve, il apparaît, au cours d'un tour de table des élus, qu'il est indispensable d'écrire au précédent Maire, ainsi qu'aux membres de la Commission des Finances alors en fonction pour demander toute précision utile quant à la non-inscription budgétaire de cette dette, ainsi que de se faire transmettre les pièces jointes au titre de recettes.

Monsieur Joël CORNILLON dit que cela se rajoute aux différents problèmes d'ordre financier déjà exposés en Conseil Municipal, et demande à Monsieur Gérard MANFREDI, qui ne s'est pas exprimé au cours du tour de table, de se prononcer également sur cette affaire.

Monsieur Gérard MANFREDI rétorque qu'il approuve la demande de renseignements complémentaires.

Après avoir fait l'exposé de cette procédure visant à obtenir des informations, le Conseil Municipal, se prononce favorablement, à l'unanimité, pour l'adoption de la méthode présentée.

 

REUNION DE TRAVAIL DU COMITE DE QUARTIER DU COUNIGOU

Il apparaît d'énormes problèmes concernant la distribution et la qualité de l'eau délivrée sur ce quartier. Aux dires des participants, c'est une situation qui dure depuis de très nombreuses années, qui avait été déjà signalée à la précédente équipe municipale, et qui parfois avait suscité des problèmes de santé publique, notamment liés à la consommation de l'eau.

Monsieur Jean-Dominique RASORI informe l'ensemble du Conseil Municipal et demande à ce qu'une réelle réflexion, en partenariat avec les responsables de quartier, soit faite afin de solutionner au mieux les problèmes évoqués. Dans l'immédiat, l'Administration transmettra les remarques relevées durant ces réunions, aux services techniques en demandant un complément d'information et en multipliant les points de contrôle et d'analyse de l'eau sur ce quartier.

Le Conseil Municipal, se prononce favorablement à l'unanimité pour l'adoption de la procédure présentée.

 

BATTUES ADMINISTRATIVES AUX SANGLIERS

Monsieur Gérard MANFREDI souhaite apporter un complément d'information sur la délibération concernant les battues administratives aux sangliers. Il demande à Monsieur le Maire de bien vouloir veiller à ce que ces battues se fassent, d'une part avec la participation des chasseurs locaux et, d'autre part que les arrêtés soient pris en dehors des périodes de chasses.

Monsieur le Maire rappelle que ces battues administratives se déroulent hors des périodes de chasse, puisqu'il y a déjà au minimum trois jours par semaine où peuvent être organisées des battues aux sangliers durant la période de chasse. Ce point était effectivement prévu et dans tous les cas, lors des battues administratives, la société de chasse locale sera contactée, à charge pour elle de décider ou non de sa participation, sous les directives du lieutenant de louveterie.

Devant ces explications, Monsieur Gérard MANFREDI précise qu'il n'a plus d'observation à formuler et que dans le cas du déroulement évoqué, il n'émet pas de réserves particulières.

 

PRESENTATION DU SITE OFFICIEL INTERNET DE ROQUEBILLIERE

En vue d'améliorer la communication avec les administrés et dans un souci de transparence, la Commune prévoit la mise en place d'un site officiel pour la Commune de Roquebillière. En l'état,
celui- ci sera gratuit pour la Commune et sa consultation libre.

Le Maire en accord avec les Conseillers Municipaux proposent une interruption de séance afin de pouvoir demander la présentation succincte du projet par Monsieur Eric COMOGLIO.

La séance s'interrompt à 23 heures 15 et reprends à 23 heures 40.

Cette interruption permet un complément d'informations et de précisions quant à la possible exploitation de ce site, aux liens prévus avec d'autres sites, mais aussi la nécessité de prévoir la transmission des informations d'une façon récurrente, afin de fidéliser les internautes et de susciter un nouvel élan quant à l'exploitation de ce nouveau mode de communication.

Monsieur Pascal BOURGOIN, Rapporteur, précise que la Commission Communication se chargera du dossier, de sa mise en place, avec l'Administration, afin d'initier par des réunions fréquentes l'exploitation et la transmission des informations locales et municipales aux administrés d'une part, mais aussi à toutes les personnes susceptibles d'être intéressées par la vie locale et du village de Roquebillière en particulier.

Le Conseil Municipal, à l'unanimité, approuve la démarche entamée.

 

PROTOCOLE D'ACCORD DES 35 HEURES

Madame Jacqueline CORNILLON et Monsieur Richard SCOURZIC demandent des explications quant au protocole d'accord sur la réduction du temps de travail approuvé lors du Conseil Municipal du 07/06/2002, et notamment sur le fait que le Maire aurait précisé que l'ensemble des agents était d'accord sur le protocole soumis au vote.

Monsieur le Maire leur confirme que lors d'une réunion précédant la présentation en Conseil Municipal dudit protocole, les agents avaient confirmé leur accord quant aux mesures envisagées, car il leur avait été expliqué que ce protocole contextuel, rédigé dans l'intérêt général et l'optimisation qualitative du service rendu aux administrés, ainsi qu'aux curistes et touristes, pourrait évoluer lorsque la Commune, revenue à meilleure fortune, envisagerait éventuellement un recrutement supplémentaire.

Monsieur François OTTO-BRUC rajoute que si cette demande, déjà formulée au précédent Conseil Municipal, relève du courrier adressé par Monsieur PELLEGRIN du Collectif CGT aux élus, il peut apporter les nécessaires précisions :

¨      tout d'abord, et c'est une évidence, le seul protocole qui puisse être présenté au vote des Conseils Municipaux est celui qui a reçu l'avis du Comité Technique Paritaire siégeant au Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale des Alpes-Maritimes. Il rappelle les différents types d'avis issus du Droit Public et indique qu'en l'espèce, celui-ci est obligatoire.

¨      de plus, il rajoute que cela n'altère en rien, comme l'a indiqué Monsieur le Maire, la faculté de continuer des négociations, mais que celles-ci ne peuvent et ne pourront aboutir à léser l'intérêt général des Roquebillièrois pour privilégier des intérêts personnels.

Monsieur Joël CORNILLON dit qu'il est curieux de constater, par ailleurs, que le Comité Technique Paritaire du Centre de Gestion a émis un avis défavorable, au motif qu'une seule partie du personnel a signé le protocole, alors que dans de nombreuses autres communes, l'avis a été favorable sous réserves que soit demandé aux Maires de faire signer leurs agents !

Monsieur François OTTO-BRUC lui répond qu'il a écrit en ce sens au Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale des Alpes-Maritimes pour demander des précisions sur cette affaire. Il souligne également qu'il serait fallacieux à quiconque de "se servir" politiquement de cette situation, car cela se ferait indéniablement au détriment et aux risques de ceux qui contreviendraient à la réglementation du protocole adopté. Enfin, il tient à formuler la vraie question, qui doit être supérieure à toutes "chicaneries" : Etant établi que c'est ce seul protocole qui a reçu l'avis du Comité Technique Paritaire qui pouvait être délibéré en Conseil Municipal, celui-ci répond-il à l'intérêt général et à la qualité de service normal que sont en droit d'attendre les administrés, sachant que dans toutes les communes touristiques ou thermales, il est normal qu'il y ait une "saison haute" et
une "saison basse" ?

D'après lui, c'est le cas et il convient alors que les agents appliquent au mieux les dispositions approuvées.

 

FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS COMMUNALES

Madame Jacqueline CORNILLON demande à ce que les réunions puissent se dérouler le soir. Le secrétaire général explique que pour des besoins fonctionnels, les commissions ont été relancées par le biais d'un planning trimestriel permettant aux participants de prévoir suffisamment à l'avance de libérer pour pouvoir y assister.

Dans tous les cas, la fiche de décision prise lors de ces réunions est systématiquement transmise aux personnes présentes, mais aussi aux absents, afin de les tenir informés des décisions et orientations qui auront été décidées. Enfin ces commissions réunies, en général l'après midi, permettent d'y associer le personnel territorial, chargé des dossiers, et éventuellement les consulter sur leur approche et expérience. Le fonctionnement actuel a permis de mettre en évidence l'utilité d'un tel système. Pour le cas où des Elus ne pourraient pas se libérer, ils seront cependant continuellement informés du suivi des dossiers, et des choix qui auront été arrêtés.

En l'état, le fonctionnement est maintenu comme tel, le secrétaire général étant chargé de veiller à maintenir la fréquence des réunions programmées.

Le même dispositif reste valable quant au déroulement des Conseils Municipaux qui se dérouleront dès 18 heures 30.

L'ordre du jour étant épuisé et aucun Conseiller Municipal ne demandant la parole, Monsieur le Maire lève la séance. Il est 1 h 15.

 

Le Maire,

 

 

Gérard CAMOUS

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