Association de sauvegarde du Versant Belvédère - Roquebillière, vallée
de la Vésubie. 06450 Alpes Maritimes - France
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PRESENTATION
DES SOLUTIONS |
Les travaux de confortement du versant sont de trois natures :
Nous vous présentons, successivement les réalisations de ces trois familles de travaux au cours de la décennie 1970-1980 et les résultats obtenus, puis une synthèse des préconisations actuelles faites par les géologues experts. En tout état de cause, il s'agit ici d'un travail de synthèse correspondant à un avant projet sommaire, qui ne peut être que le point de départ à une étude globale détaillée permettant de définir un programme complet de sécurisation du versant Belvédère – Roquebillière. 1 – Les travaux réalisés lors de la décennie 1970-1980 Dès 1971, un ambitieux programme de sécurisation du versant a été entrepris avec le financement conjoint de l'Etat et du Conseil Général, sous le pilotage conjoint du Professeur MANGIN et du BRGM-CETE (MM. GOUNON et MENEROUD). Ce programme s'est déroulé en deux phases successives : de 1970 à 1976, les travaux suivants ont été réalisés :
Ces dispositifs étaient opérationnels dès 1972 et ont fait l'objet de nombreux rapports auprès du Conseil Général. Parmi ces rapports, nous retiendrons celui exhaustif de M. MENEROUD (BRGM-CETE réf. G73-416 de mai 1974) qui dresse un bilan des drainages profonds des eaux superficielles :
"Les premières mesures observées jusqu'à ce jour s'avèrent positives … Les résultats de ces travaux sont très probants et le drain DB1 a parfaitement rempli son rôle. L'examen de la figure 1 montre bien la chute brutale du niveau piézomètrique de la profondeur 5,40 m à la profondeur 16,40 m, en une seule journée le 16 août, date à laquelle le drain DB1 a capté ce niveau en charge… La deuxième conclusion est qu'il est possible de rabattre ces niveaux en charge, comme cela a été obtenu au SB9, par des drains subhorizontaux… La seule possibilité serait de mettre en place un nombre de piézomètres suffisant et de forer des drains jusqu'à ce que l'on observe des rabattements systématiques dans tous les piézomètres. Une simple estimation, en fonction des résultats obtenus, nous montre que le nombre de drains serait compris entre 100 et 200 avec une dépense correspondante totale de 3 à 5 millions de francs, ce qui semble prohibitif."
Hormis le jugement de valeur personnel de M. MENEROUD qualifiant le coût de "prohibitif", le bilan de cette première campagne a donc été jugé unanimement positif et l'Etat et le Conseil Général ont accepté de financer une seconde tranche de travaux complémentaires.
de 1977 à 1982, les travaux complémentaires suivants ont été réalisés :
Un bilan définitif des ces douze années a été réalisé au début de 1983 pour constater les résultats positifs de ces travaux et reconsidérer la situation du Vieux Village de Roquebillière : la conclusion est clairement présentée dans le procès verbal des délibérations des 2 et 3 juin 1983 (délib. n°37) : "Si la décision de maintenir sur place les populations apparaît comme un choix parfaitement respectable, il appartient désormais aux communes de pourvoir sur leurs propres ressources au financement des travaux que sa mise en œuvre pourrait exiger." Le bilan financier associé indiquait un montant global de 4 800 000 Francs répartis ainsi :
- 1 700 000 de participation de
l'Etat Malheureusement, depuis cette date, les élus successifs des deux communes ne se sont plus préoccupés d'assurer le minimum de travaux pour maintenir l'ensemble du dispositif en exploitation.
Les propositions actuelles reprennent entre autre les trois natures de travaux présentées en introduction. Elles capitalisent sur le retour d'expérience de la décennie 70-80 et sont enrichies par les récentes évolutions technologiques.
Le drainage profond des eaux souterraines :
Le drainage des eaux superficielles :
La surveillance du versant : Le principe de la surveillance consiste à positionner un certain nombre de capteurs assurant une mise sous monitoring permanente du versant pour des soucis de traçabilité des phénomènes observés dans le temps, et à déclencher un niveau plus fin de surveillance lors des périodes "sensibles" de pluie, notamment à l'automne.
Le renforcement de la protection naturelle de l'éperon rocheux : Nous ne reviendrons pas sur le rôle déterminant de cet éperon dans la sauvegarde du village lors de la catastrophe de 1926 : Alors qu'elle était orientée sur le cœur du village, la coulée a ainsi été détournée et "seules" les maisons périphériques du village ont été emportées. Des travaux de renforcement du "rôle naturel de digue de protection" de cet éperon sont envisageables :
Toutes ces propositions sont détaillées dans les différents rapports d'expertises émis au fil des années et notamment les suivants :
Elles doivent considérées comme un cadre de réflexion et d'approfondissement pour définir la partie du versant pouvant être mise en sécurité et sauvegardée. Les éléments chiffrés recueillis et consolidés donnent une fourchette de coûts située entre 1 et 3 millions d'euros. Une étude approfondie permettra de définir les contours techniques précis de ce projet et de l'inscrire dans un programme budgétaire étalé sur une période de trois à cinq ans.
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